L'odeur des vallées nous guide et les bâtiments plein de calcaire longent les avenues
	
	
		
			montée
			grandes rues droites
			quadrillage urbain et motorisé
			habitations semées et routes plantées
			
			1ère vue d'un quartier à échelle humaine enfin les petites maisons et ruelles tant attendues
			descente
		
	
	
	
	
		
			Le chant des poissons raisonnent dans les dents du lion.
		
	
	
	
		
			Perchés dans une flute, des pieds trépignent à raconter notre 
			histoire.
		
	
	
		Nos pieds à nous se ramollissent et s'enfoncent dans un marbre peint à l'image du ciel
	
	
		Quand les murs prennent la responsabilité des maux qui nous attachent, il faut savoir que les couleurs qui vous coulent dans les yeux font pommades
	
	
		Les frises accompagnent le vide de nos histoires et concentrent notre regard vers l'écoute du chant de nos pensées
	
	
		
			Nous nous garderons bien de vous 
			faire accéder 
			à notre jardin
		
	
	
		
			iPour y accéder il faudra affronter l'ennui des lignes, leur monotonie motorisée de façades droites et les regards fuyant votre présence. Langue que ne vous fait pas sienne.
		
	
	
		Quand la patience de l'attention est présente, les possibilités d'ouverture s'offrent à nous.
	
	
	
	
	
	
	
	
	
		
	 
	
	
	
	
	
	
		Les animaux des sons 
		se mêlent 
		à la procession.
	
	
		préparer son sentier
		mêler la farine
	
	
		des pas familiers, lents et détendus : 
		mélange des familles.
	
	
		Pour plaire il faut 
		trahir nos attentes 
		en pensant qu'elles vous iraient.
		
		
		
		
		
		
		
		Depuis que les jours sont entrés dans nos vies nous goûtons aux
		rayons du soleil, 
		gouttes par gouttes.
		
		
	
	
		calme, village, promenade
		source de l'histoire qu'on ne dit plus
	
	
		Les chaussons que nous portons ne masquent pas nos différences mais peuvent s'échanger
	
	
		Nos rues sont les couloirs de la maison où 
		nous chassons, pêchons et chantons.
		
	
	
		 
		Chaque pas feutre nos conversations, et depuis toutes ses années, 
		nous avons peut-être réussi à nous regarder en avançant.
	
	
		Tous les pas avancent en s'écoutent 
	
	
		La cadence est domestique dans une zone 30
	
	
		Nous   nous   demandons 
		bientôt   quand   acheter 
		pour   que   cette   ville   reste
		nôtre
		
		En   espérant   que   
		ce   moment   se   produise 
		rapidement
	
	
	
	
		C'est à partir du grand coquillage 
		que nous avons formé, 
		nos chants en craie…
	
	
		Pour pouvoir nous entendre à chacun des bouts de la ville.
		
		Nos humeurs ne sont pas de celle qui se pressent. 
	
	
		
		Pour s'entendre nous nous regardons, car c'est à travers nos traits que nous reconnaissons les comportements qui annoncent confiance.
		
	
	
		Elles ont leur propre temps et choisissent le moment des choses
	
	
		
		
		parfois seulement il nous faut ruser grace à quelques herbes pour ne pas tout dire
		 et garder le mystère dans le sens des choses
	
	
	
	
	
	
	
	
		En essayant de préserver nos champs nous avons du accepter de les vendre.
		
		La confiance est donnée aux plantes qui seront plus intelligentes que nous pour prendre les bonnes décisions